jeudi 28 février 2013

Albertine Meunier







"Au delà de 1m/s" met en oeuvre physiquement la vitesse de l'internet.

Afin de mesurer cette vitesse, le dispositif va interroger Google toutes les 30 secondes sur l'expression "je pense" en utilisant une méthode d'interrogation en temps réel de Google. 

Telle une roue à aubes, internet met en mouvement.
Afin de ressentir la vitesse de l'internet des billes s'égrènent depuis un engrenage et tombent d'une goulotte au fil de la vitesse mesurée sur internet, et plus particulièrement au fil de la vitesse de publication sur internet.

Les billes s'entrechoquent les unes aux autres et donnent un rythme, un tempo quand elles tombent.

Internet devient alors un merveilleux révélateur de la vitesse de pensée et d'action de chaque personne acteur de l'internet.
Et si les bouleversements actuel du monde était le signe de ces micro-actions transformées en énergie?
« Rien ne naît ni ne périt, mais des choses déjà existantes se combinent, puis se séparent de nouveau » (Anaxagore de Clazomènes), autrement dit « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » (Lavoisier).

Albertine Meunier

mardi 26 février 2013

Julia Pott

Ses personnages  attrapent notre compassion au cou. Les vidéos et illustrations de Julia Pott traite des ambiguïtées des relations humaines dans un monde enfantins et merveilleux. Elle montre la tristesse et la violence de certaines d'entre elles. En les regardants on est pris d'un mal être dérangeant.




mercredi 20 février 2013

L'experience de l'autisme


Je vous présente une animation simulant l'autisme de Miguel Jiron. 


 
« Certaines personnes atteintes d’autisme ont des difficultés à traiter de multiples expériences sensorielles à la fois. Cette animation donne au spectateur un aperçu de la surcharge sensorielle et combien de fois notre expérience sensorielle se mêle dans la vie quotidienne. », Miguel Jiron.

lundi 18 février 2013

Hugues, ce matin là



 étrange, ce goût salé qui réveillent mes papilles, j'ai souvenir de n'avoir régurgité que mes céréales.

Et pourquoi les couleurs deviennent si troubles ? Vite, mes verres progressifs. Mais mon bras refuse de se lever. Je ne me souviens pas non plus d'avoir perdu l'usage de mes jambes... C'est bien regrettable qu'elles s'agitent comme cela au lieu de se reposer sagement.
Le comprimé blanc, maintenant. Hélas, mes larmes ne remplaceront pas le verre d'eau, sur la table de chevet. Peut-être le sang qui coule de mon nez ? Voilà déjà deux mouchoirs imbibés, et deux rivières pourpres de chaque côté de ma bouche qui s'apprêtent à tâcher ma chemise immaculée.

Un séisme s'empare désormais de mon coeur, les sons se distordent, avec mes poings si serrés que mes ongles parviennent à transpercer la paume de mes mains. Pourquoi moi ?! Mon Dieu, ma tête... et ce cerveau ! Mets fin à ce supplice, par pitié !

Oh Papa, je perçois ton visage apeuré à travers la buée que chassent en vain mes paupières, je ressents ton étreinte pleine d'amour, je devine l'écho de tes cris... Viens avec moi, le feu est si ardent au fond de la grotte, ne me laisse pas partir seul, je t'aime si fort, suis-moi. Quittons ce monde d'angoisse éprouvante pour cet idylle, rejoins-moi... 

             Ou pardonne-moi.

                                                    Hugues Heurtel


Et l'été commence à nous faire rever de ces beaux jours ou l'on pourra danser !


samedi 16 février 2013

Pour Fauve


On m'a poinsonné un ticket sans départ, ni arrivée.
Je me retrouve obligée de cette ponction de coeur qu'on m'a volé
Surtout ne pas regarder
Surtout, surtout j'ai peur du noir je ne veux pas me resservir aux bar

Je n'ai jamais vu la nuit.
Dois je l'attendre pour la voir ?

J'ai peur du noir de te revoir que tu partes sans même vouloir me voir
Mais t'ai-je déjà vu ?

Passer soirées à espérer qu'il y en ai un qui touche juste
juste bien, parfaitement bien
et pour combien, combien de temps.

C'est toute ma vie qui dépendrait de ce putain de rencard qui ne vient jamais
Ces putains de rencards ca vit au fond des placards
et moi j'ai peur du noir
De celui qui t'en fait bouffer plus que tout les tableaux de Soulage qui déglingue non pas le blizzard mais ta face sur un trottoir !

Sans lui mais avec eux avec vous on peut vivre une putain de belle histoire qui trucide ce regard qui perfore de part en part et laisse te vider sans crier gare.




samedi 9 février 2013

Alighiero Boeti - Mettere al Mundo il Mondo



 Ce tableau prend une dimension cosmique lorsqu'on le regarde de loin. Le bleu n'est pas uniforme, il est subtil et les virgules blanches rappellent les étoiles. Chaque panneau a été rempli par des petits traits d'un mouvement mécanique de va-et-vient, soit par des femmes pour un, et uniquement par des hommes pour l'autre. On pourrait s'attendre à quelque chose de bien morne d'une directive si monotone et pourtant, elle ne fait que souligner l'humanité et l'unicité de chacun des êtres qui l'ont réalisés.
Les virgules forment un message codé qui indique le titre. En codant ce message l'artiste rappelle que le spectateur doit cherche pour mieux comprendre le tableau qui cependant doit reste accessible.

vendredi 8 février 2013

Comment se sentir puissant ?


A tous ceux qui perdent leur confiance en route !

La beauté d'une horrible Addiction


Je n'ais jamais fumé, j'en ais envie mais j'ai juré. J'ai promis, toujours je refuserais cette première cigarette. Ce n'est pas si difficile la première n'a pas bonne réputation. Dans ses soirées ou je suffoque, il me manque cette énième cigarette à fumer sur le bout des lèvres, sur le bout des doigts pour l’écraser sur le bout du pied. Les longues inspirations me tiendrais hors de la noyade et pourtant la cigarette m'est interdite. 

La beauté d'une horrible addiction - Frieke Jamssens


jeudi 7 février 2013

Pili pili sur un croissant au beurre


Allez savourer les mots de Gael faye, franco Rwandais aussi rappeur de Milk Coffe Sugar que je vous conseille aussi. On sent la sincérité dans ses mots qui s’enchaînent avec une naturelle évidence.


Ca me donne envie de partir découvrir l'Afrique !

AWE

Jason Silva




mercredi 6 février 2013

Couronnement de ma solitude


 Regardez la pierre à mon cou, les dessins de mon voisin , et la musique de mes oreilles.
Ecoute ecoute c'est geant ce morceau tu vas adorer c'est sur ah oui vraiment c'est genial. 
Finalement tout le monde s'en fout et j’écouterais pas ton morceau. Je ne veux plus rien découvrir, ranger dans un tiroir ma curiositée et continuer à marcher. Ou plutôt je vais couronné la solitude de mes partages, pour montrer toutes ces choses qui m'abasourdissent !